« Très liée avec la musique de la Renaissance, celle de Maurice Bourbon est savamment écrite, mais nous touche par son expressivité immédiate... » Régis Campo, septembre 2009.
« Très liée avec la musique de la Renaissance, celle de Maurice Bourbon est savamment écrite mais nous touche par son expressivité immédiate. Dépourvue des artifices d’une musique d’avant-garde, elle offre à nos oreilles une polyphonie claire et apaisée, hors-temps. Si l’on rencontre parfois une écriture plus chromatique, étrange (avec l’apparition magique d‘un accordéon), c’est pour mieux retrouver un ton recueilli, spirituel, doux. »
Régis Campo, septembre 2009.
Composée pendant l’été 2006, la Messe Petits Z’oiseaux est construite sur les magnifiques thèmes de la chanson Petits Oiseaux, qui mangez du crottin. D’une forme très variée, elle alterne le grand lyrisme (« Agnus Dei »), une valse manouche (« Patrem omnipotentem »), le babillage des oiseaux des îles (« Et in terra pax »), la désolation (« Qui tollis peccata mundi »), la violence (« Crucifixus »), l’insolente fraîcheur du rossignol en haut de son arbre (« Quoniam tu solus sanctus »), la sérénité intérieure (« Et incarnatus est ») et même l’humour, avec les coucous du « Sanctus » [écoutez le début du « Sanctus » ci-dessous], et l’hommage à Fellini du « Pleni sunt ». Quelques extraits musicaux sont accessibles en fin d’article.
La Déploration de Josquin est une chanson-motet en trois parties, entièrement construite sur la teneur en latin de la Déploration d’Ockeghem de Josquin. Le texte de Molinet est également entièrement repris, actualisé cependant : les noms des compositeurs cités dans la chanson de Josquin sont changés pour laisser place à des compositeurs survivant à Josquin et le pleurant.
Tout d’abord est né le Sanctus-machine... Puis l’idée s’est naturellement imposée de compléter la messe. Maurice Bourbon a écrit la Missa Ex machina 1, comme souvent les messes le furent par les compositeurs franco-flamands des XV° et XVI° siècles, selon une règle qu’il s’est à lui-même imposée. Le canon choisi fut la « machine » musicale, utilisant et combinant des systèmes : des formules répétitives, pulsations plus ou moins complexes, en général rythmiques et/ou mélodiques ; des progressions mathématiques de l’harmonie...
Quelques extraits musicaux de la messe Petits Z’oiseaux :
Date de publication : vendredi 25 décembre 2009
Association LA CHAPELLE DES FLANDRES - Pôle d'art vocal Nord-Pas de Calais
8 rue des Fossés - 59100 ROUBAIX
Mentions légales / Politique de confidentialité / Signaler des faits de violence ou de harcèlement / Charte de la laïcité et valeurs républicaines